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  • Le coeur bien au chaud

    Les yeux dans la bière

    Chez la grosse Adrienne de Montalant

    Avec l'ami Jojo

    Et avec l'ami Pierre

    On allait boire nos vingt ans

    Jojo se prenait pour Voltaire

    Et Pierre pour Casanova

    Et moi, moi qui étais le plus fier

    Moi, moi, je me prenais pour moi

    Et quand vers minuit passaient les notaires

    Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans"

    On leur montrait notre cul et nos bonnes manières

    En leur chantant : 

    Les bourgeois, c'est comme les cochons

    Plus ça devient vieux, plus ça devient bête

    Les bourgeois, c'est comme les cochons

    Plus ça devient vieux, plus ça devient...

     

    Le coeur bien au chaud

    Les yeux dans la bière

    Chez la grosse Adrienne de Montalant

    Avec l'ami Jojo

    Et avec l'ami Pierre

    On allait brûler nos vingt ans

    Voltaire dansait comme un vicaire

    Et Casanova n'osait pas

    Et moi, moi qui restais le plus fier

    Moi j'étais presque aussi saoul que moi

    Et quand vers minuit passaient les notaires

    Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans"

    On leur montrait notre cul et nos bonnes manières

    En leur chantant : 

    Les bourgeois, c'est comme les cochons

    Plus ça devient vieux, plus ça devient bête

    Les bourgeois, c'est comme les cochons

    Plus ça devient vieux, plus ça devient... 

    Le coeur au repos

    Les yeux bien sur Terre

    Au bar de l'hôtel des "Trois Faisans"

    Avec maître Jojo

    Et avec maître Pierre

    Entre notaires on passe le temps

    Jojo parle de Voltaire

    Et Pierre de Casanova

    Et moi, moi qui suis resté l'plus fier

    Moi, moi je parle encore de moi

    Et c'est en sortant vers minuit, Monsieur le Commissaire

    Que tous les soirs, de chez la Montalant

    De jeunes peigne-culs nous montrent leur derrière

    En nous chantant : 

    Les bourgeois, c'est comme les cochons

    Plus ça devient vieux, plus ça devient bête

    Les bourgeois, c'est comme les cochons

    Plus ça devient vieux, plus ça devient...

     

    Paroles: Jacques Brel. Musique: Jean Corti   1962 © Phonogram Paris autres interprètes: Florent Pagny (2008)

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  • Les bonbons (version 1964) 

     

    J'vous ai apporté des bonbons

    Parce que les fleurs, c'est périssable

    Puis les bonbons, c'est tellement bon

    Bien que les fleurs soient plus présentables

    Surtout, quand elles sont en boutons

    Mais, j'vous ai apporté des bonbons

     

    J'espère qu'on pourra se promener

    Que madame vot? mère ne dira rien

    On ira voir passer les trains

    A huit heures, moi, je vous ramènerai

    Quel beau dimanche pour la saison !

    J?vous ai apporté des bonbons

     

    Si vous saviez c'que je suis fier

    De vous voir pendue à mon bras

    Les gens me regardent de travers

    Y en a même qui rient derrière moi

    Le monde est plein de polissons

    J?vous ai apporté des bonbons

     

    Oh oui ! Germaine, est moins bien qu'vous

    Oh oui ! Germaine, elle est moins belle

    C'est vrai qu'Germaine a des ch?veux roux

    C'est vrai qu'Germaine, elle est cruelle

    Ça, vous avez mille fois raison

    J?vous ai apporté des bonbons

     

    Et nous voilà sur la Grand-Place

    Sur le kiosque, on joue Mozart

    Mais dites-moi qu'c'est par hasard

    Qu'il y a là votre ami Léon

    Si vous voulez qu'je cède la place

    J'avais apporté des bonbons

     

    Mais bonjour ! Mademoiselle Germaine

    J'vous ai apporté des bonbons

    Parce que les fleurs, c'est périssable

    Puis les bonbons c'est tellement bon

    Bien que les fleurs soient plus présentables

    Surtout quand elles sont en boutons.

    Allez ! J'vous ai apporté des bonbons

     

    Paroles et Musique: Jacques Brel   1964 © Barclay

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  • La valse à mille temps 

     

    Au premier temps de la valse

    Toute seule tu souris déjà

    Au premier temps de la valse

    Je suis seul, mais je t'aperçois

    Et Paris qui bat la mesure

    Paris qui mesure notre émoi

    Et Paris qui bat la mesure

    Me murmure murmure tout bas 

    (Refrain)

    Une valse à trois temps

    Qui s'offre encore le temps

    Qui s'offre encore le temps

    De s'offrir des détours

    Du côté de l'amour

    Comme c'est charmant

    Une valse à quatre temps

    C'est beaucoup moins dansant

    C'est beaucoup moins dansant

    Mais tout aussi charmant

    Qu'une valse à trois temps

    Une valse à quatre temps

    Une valse à vingt ans

    C'est beaucoup plus troublant

    C'est beaucoup plus troublant

    Mais beaucoup plus charmant

    Qu'une valse à trois temps

    Une valse à vingt ans

    Une valse à cent temps

    Une valse à cent ans

    Une valse ça s'entend

    A chaque carrefour

    Dans Paris que l'amour

    Rafraîchit au printemps

    Une valse à mille temps

    Une valse à mille temps

    Une valse a mis l'temps

    De patienter vingt ans

    Pour que tu aies vingt ans

    Et pour que j'aie vingt ans

    Une valse à mille temps

    Une valse à mille temps

    Une valse à mille temps

    Offre seule aux amants

    Trois cent trente-trois fois l'temps

    De bâtir un roman 

    Au deuxième temps de la valse

    On est deux, tu es dans mes bras

    Au deuxième temps de la valse

    Nous comptons tous les deux : une deux trois

    Et Paris qui bat la mesure

    Paris qui mesure notre émoi

    Et Paris qui bat la mesure

    Nous fredonne, fredonne déjà 

    (au Refrain) 

    Au troisième temps de la valse

    Nous valsons enfin tous les trois

    Au troisième temps de la valse

    Il y a toi, y a l'amour et y a moi

    Et Paris qui bat la mesure

    Paris qui mesure notre émoi

    Et Paris qui bat la mesure

    Laisse enfin éclater sa joie.

     

    (au Refrain)

    Lalala la lalala

     

    Paroles et Musique: Jacques Brel   1959 © Phonogram Paris

     

     

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