• Patachou,

    de son vrai nom Henriette Ragon, née le 10 juin 1918, dans le 12e arrondissement de Paris et morte le30 avril 2015 à Neuilly-sur-Seine, est une chanteuse et actrice française. Elle était âgée de 96 ans.

    Henriette Ragon grandit dans la capitale et débute comme dactylo puis comme employée d'usine, marchande de chaussures et antiquaire. En 1948, elle prend la direction d'un cabaret-restaurant à Montmartre nommé « Patachou », au 13, rue du Mont-Cenis, et débute dans la chanson. Ce sont les journalistes parisiens qui la rebaptisent du nom de son cabaret.

    Georges Brassens débute dans son cabaret et chante en duo avec elle le titre Maman, papa. Elle est la première à interpréter ses chansons (Le BricoleurLa Chasse aux papillonsetc.). Le soir où elle les chante pour la première fois, elle propose à son public de rester à la fin du spectacle afin de découvrir l'auteur de ces chansons. Brassens monte alors sur la scène du cabaret et chante, entre autres, Le Gorille et Putain de toi, que Patachou estimait ne pas pouvoir interpréter elle-même.

    De nombreux artistes se sont produits dans le cabaret de Patachou, dont Édith PiafJacques BrelCharles AznavourHugues Aufray et Michel Sardou.

    Les premiers disques de Patachou sont pressés, elle se produit sur la scène de l'ABC, puis à Bobino, puis en tournée en France et dans le monde entier. Dès 1953, c'est le Palladium à Londres, le Waldorf Astoria et Carnegie Hall à New York, toutes les grandes villes des États-Unis où sa carrière s'étalera sur plus de vingt ans, sans oublier Montréal, le Moyen-Orient et Hong Kong.

    Au début des années 1970, elle parcourt le Japon et la Suède, où son registre parigot gouailleur fait encore et toujours merveille.

    Dès le début des années 1950, le cinéma et le théâtre font appel à elle, notamment Jean Renoir et Sacha Guitry. À partir des années 1980, Patachou se fait plus présente sur le grand et le petit écran, avec, entre autres prestations très remarquées, sa terrifiante « matriarche » en fauteuil roulant dans la série Orages d'été, ou dans le téléfilm Pris au piège la redoutable tante d'un meurtrier, qui manipule un commissaire de police aveugle et fait condamner un innocent.

    Patachou a animé le restaurant de la tour Eiffel. Son fils, Pierre Billon, a écrit J’ai oublié de vivre pour Johnny Hallyday.

    Elle meurt le 30 avril 2015 à son domicile de Neuilly-sur-Seine, à l'âge de 96 ans.

    Chansons:

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  • Sur cette terr', ma seul' joie, mon seul bonheur

    C'est mon homme.

    J'ai donné tout c'que j'ai, mon amour et tout mon coeur

    À mon homme

    Et même la nuit,

    Quand je rêve, c'est de lui,

    De mon homme.

    Ce n'est pas qu'il est beau, qu'il est riche ni costaud

    Mais je l'aime, c'est idiot,

    I'm'fout des coups

    I'm'prend mes sous,

    Je suis à bout

    Mais malgré tout

    Que voulez-vous

     

    Je l'ai tell'ment dans la peau

    Qu'j'en d'viens marteau,

    Dès qu'il s'approch' c'est fini

    Je suis à lui

    Quand ses yeux sur moi se posent

    Ça me rend tout' chose

    Je l'ai tell'ment dans la peau

    Qu'au moindre mot

    I'm'f'rait faire n'importe quoi

    J'tuerais, ma foi

    J'sens qu'il me rendrait infâme

    Mais je n'suis qu'un' femme

    Et, j'l'ai tell'ment dans la peau ...

     

    Pour le quitter c'est fou ce que m'ont offert

    D'autres hommes.

    Entre nous, voyez-vous ils ne valent pas très cher

    Tous les hommes

    La femm' à vrai dir'

    N'est faite que pour souffrir

    Par les hommes.

    Dans les bals, j'ai couru, afin d'l'oublier j'ai bu

    Rien à faire, j'ai pas pu

    Quand i'm'dit : "Viens"

    J'suis comme un chien

    Y a pas moyen

    C'est comme un lien

    Qui me retient.

     

    Je l'ai tell'ment dans la peau

    Qu'j'en suis dingo.

    Que cell' qui n'a pas aussi

    Connu ceci

    Ose venir la première

    Me j'ter la pierre.

    En avoir un dans la peau

    C'est l'pir' des maux

    Mais c'est connaître l'amour

    Sous son vrai jour

    Et j'dis qu'il faut qu'on pardonne

    Quand un' femme se donne

    À l'homm' qu'elle a dans la peau ...

     

    Paroles: Albert Willemetz, Jacques-Charles. Musique: Maurice Yvain   1920 autres interprètes: Arletty, Annie Duparc, Edith Piaf, Patachou, Colette Renard

     

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  •  Elle avait sous sa toque de martre,

    sur la butte Montmartre,

    un p'tit air innocent.

    On l'appelait rose, elle était belle,

    a' sentait bon la fleur nouvelle,

    rue Saint-Vincent.

     

    Elle avait pas connu son père,

    elle avait p'us d'mère,

    et depuis 1900,

    a' d'meurait chez sa vieille aïeule

    Où qu'a' s'élevait comme ça, toute seule,

    rue Saint-Vincent.

     

    A' travaillait déjà pour vivre

    et les soirs de givre,

    dans l'froid noir et glaçant,

    son p'tit fichu sur les épaules,

    a' rentrait par la rue des Saules,

    rue Saint-Vincent.

     

    Elle voyait dans les nuit gelées,

    la nappe étoilée,

    et la lune en croissant

    qui brillait, blanche et fatidique

    sur la p'tite croix d'la basilique,

    rue Saint-Vincent.

     

    L'été, par les chauds crépuscules,

    a rencontré Jules,

    qu'était si caressant,

    qu'a' restait la soirée entière,

    avec lui près du vieux cimetière,

    rue Saint-Vincent.

     

    Et je p'tit Jules était d'la tierce

    qui soutient la gerce,

    aussi l'adolescent,

    voyant qu'elle marchait pantre,

    d'un coup d'surin lui troua l'ventre,

    rue Saint-Vincent.

     

    Quand ils l'ont couché sur la planche,

    elle était toute blanche,

    même qu'en l'ensevelissant,

    les croque-morts disaient qu'la pauv' gosse

    était crevé l'soir de sa noce,

    rue Saint-Vincent.

     

    Elle avait une belle toque de martre,

    sur la butte Montmartre,

    un p'tit air innocent.

    On l'appelait rose, elle était belle,

    a' sentait bon la fleur nouvelle,

    rue Saint-Vincent.

     

     

    C'était les paroles de Rue Saint Vincent

    Voir les autres titres de Marc Ogeret.

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