• C'est la faute à Voltaire

     

    Gavroche est un personnage du roman Les Misérables de Victor Hugo, qui prend les traits d'un enfant parisien .

     

    « La gaminerie parisienne est presque une caste. On pourrait dire : n'en est pas qui veut.
    Ce mot, gamin, fut imprimé pour la première fois et arriva de la langue populaire dans la langue littéraire en 1834. C'est dans un

    opuscule intitulé Claude Gueux que ce mot fit son apparition. Le scandale fut vif. Le mot a passé. »

    — Victor Hugo, Les Misérables (Tome III. Marius – Livre Premier : Paris étudié dans son atome – Chapitre 7. Le gamin

    aurait sa place dans les classifications de l'Inde)

     

     

    Né en 1820, il est le fils des Thénardier qui ne l'aiment pas, ne veulent pas de lui et c'est pour cela qu'il vit dans la rue (il a l'habitude de dire 

    « Je rentre dans la rue » quand il sort d'une maison). Il ne les voit que de temps à autre, mais il aidera tout de même son père à s'évader de

    prison. Gavroche connaît ses sœurs aînées, Éponine et Azelma, mais pas ses deux frères cadets qui ont été adoptés en très bas âge suite

    à une sordide tractation de leurs parents. Après l'arrestation de leur mère adoptive, alors que les deux enfants se retrouvent à la rue, Gavroche

    les recueille sans savoir que ce sont ses frères. Mais ils s'égarent dans Paris le lendemain et on ne les revoit qu'une seule fois, cherchant à

    manger. Le lecteur ne sait pas ce qu'ils sont devenus.

     

    Gavroche connaît bien la bande « Patron-Minette », des malfaiteurs que Thénardier sollicite pour ses mauvais coups.

     

    Gavroche meurt le 6 juin 1832, peu après Éponine, près de la même barricade de la rue de la Chanvrerie, pendant l'Insurrection républicaine

    à Paris en juin 1832, en tentant de récupérer des cartouches non brûlées pour ses camarades insurgés et en chantant une célèbre chanson

    qu'il n'a pas le temps d'achever (Tome V. Jean Valjean – Livre Premier : La Guerre entre quatre murs – Chapitre 15. Gavroche dehors) :

    On est laid à Nanterre,
    C'est la faute à Voltaire,
    Et bête à Palaiseau,
    C'est la faute à Rousseau.

    Je ne suis pas notaire,
    C'est la faute à Voltaire,
    Je suis petit oiseau,
    C'est la faute à Rousseau.

    Joie est mon caractère,
    C'est la faute à Voltaire,
    Misère est mon trousseau,
    C'est la faute à Rousseau.

    Je suis tombé par terre,
    C'est la faute à Voltaire,
    Le nez dans le ruisseau,
    C'est la faute à... [Rousseau]

     

    C'est la faute à Voltaire

    « ''Etoile des neiges'' Simon et les Modanais.Les Poppys - Non,Non,Rien N'a Change - 1973, Dusseldorf »
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