• PATACHOU LES AMOUREUX DES BANCS PUBLICS

     Les gens qui voient de travers

    Pensent que les bancs verts

    Qu'on voit sur les trottoirs

    Sont faits pour les impotents ou les ventripotents

    Mais c'est une absurdité

    Car à la vérité

    Ils sont là c'est notoire

    Pour accueillir quelque temps les amours débutants

     

    Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics

    Bancs publics, bancs publics

    En s'foutant pas mal du regard oblique

    Des passants honnêtes

    Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics

    Bancs publics, bancs publics

    En s'disant des "Je t'aime" pathétiques

    Ont des petites gueules bien sympathiques

     

    Ils se tiennent par la main

    Parlent du lendemain

    Du papier bleu d'azur

    Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher

    Ils se voient déjà doucement

    Ell' cousant, lui fumant

    Dans un bien-être sûr

    Et choisissent les prénoms de leur premier bébé

     

    Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics

    Bancs publics, bancs publics

    En s'foutant pas mal du regard oblique

    Des passants honnêtes

    Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics

    Bancs publics, bancs publics

    En s'disant des "Je t'aime" pathétiques

    Ont des petites gueules bien sympathiques

     

    Quand la sainte famille machin

    Croise sur son chemin

    Deux de ces malappris

    Elle leur décoche hardiment des propos venimeux

    N'empêche que toute la famille

    Le père, la mère, la fille

    Le fils, le Saint Esprit

    Voudrait bien de temps en temps pouvoir s'conduire comme eux

     

    Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics

    Bancs publics, bancs publics

    En s'foutant pas mal du regard oblique

    Des passants honnêtes

    Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics

    Bancs publics, bancs publics

    En s'disant des "Je t'aime" pathétiques

    Ont des petites gueules bien sympathiques

     

    Quand les mois auront passé

    Quand seront apaisés

    Leurs beaux rêves flambants

    Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds

    Ils s'apercevront émus

    Qu' c'est au hasard des rues

    Sur un d'ces fameux bancs

    Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour

     

    Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics

    Bancs publics, bancs publics

    En s'foutant pas mal du regard oblique

    Des passants honnêtes

    Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics

    Bancs publics, bancs publics

    En s'disant des "Je t'aime" pathétiques

    Ont des petites gueules bien sympathiques

     

    Paroles: Georges Brassens. Musique: Georges Brassens   1952 © Warner-Chapell Music France

    Merci à Capello pour la correction de ces paroles! :)

    « patachou un gamin de parisPatachou ( Brave Margot ) 1954 »
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