• Le petit cheval dans le mauvais temps

    Qu'il avait donc du courage

    C'était un petit cheval blanc

    Tous derrière et lui devant

     

    Il n'y avait jamais de beau temps

    Dans ce pauvre paysage

    Il n'y avait jamais de printemps

    Ni derrière ni devant

     

    Mais toujours il était content

    Menant les gars du village

    A travers la pluie noire des champs

    Tous derrière et lui devant

     

    Sa voiture allait poursuivant

    Sa belle petite queue sauvage

    C'est alors qu'il était content

    Tous derrière et lui devant

     

    Mais un jour, dans le mauvais temps

    Un jour qu'il était si sage

    Il est mort par un éclair blanc

    Tous derrière et lui devant

     

    Il est mort sans voir le beau temps

    Qu'il avait donc du courage

    Il est mort sans voir le printemps

    Ni derrière ni devant

     

     

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  • Elle est à toi cette chanson

    toi l'auvergnat qui sans façon

    m'as donné quatre bouts de bois

    quand dans ma vie il faisait froid

    toi qui m'as donné du feu quand

    les croquantes et les croquants

    tous les gens bien intentionnés

    m'avaient fermé la porte au nez.

    Ce n'était rien qu'un feu de bois

    mais il m'avait chauffé le corps

    et dans mon âme il brûle encore

    a la manièr'd'un feu de joie.

    Toi l'auvergnat quand tu mourras

    quand le croqu'mort t'emportera

    qu'il te conduise a travers ciel

    au père éternel.

    Elle est à toi cette chanson

    toi l'hôtesse qui sans façon

    m'as donnè quatre bout de pain

    quand dans ma vie il faisait faim

    toi qui m'ouvris ta huche quand

    les croquantes et les croquants

    tous les gens bien intentionnés

    s'amusaient a me voir jeûner.

    Ce n'était rien qu'un peu de pain

    mais il m'avait chauffé le corps

    et dans mon âme il brûle encore

    a la manièr'd'un grand festin.

    Toi l'hôtesse quand tu mourras

    quand le croqu'mort t'emportera

    qu'il te conduise a travers ciel

    au père éternel.

    Elle est à toi cette chanson

    toi l'étranger qui sans façon

    d'un air malheureux m'as souri

    lorsque les gendarmes m'ont pris

    toi qui n'as pas applaudi quand

    les croquantes et les croquants

    tous les gens bien intentionnés

    riaient de me voir emmener.

    ce n'était rien qu'un peu de miel

    mais il m'avait chauffé le corps

    et dans mon âme il brûle encore

    a la manièr'd'un grand soleil.

    Toi l'étranger quand tu mourras

    quand le croqu'mort t'emportera

    qu'il te conduise a travers ciel

    au père éternel.

     

    Technorati

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  •  

    Au village, sans prétention,

    J'ai mauvaise réputation.

    Qu'je m'démène ou qu'je reste coi

    Je pass' pour un je-ne-sais-quoi!

    Je ne fait pourtant de tort à personne

    En suivant mon chemin de petit bonhomme.

    Mais les brav's gens n'aiment pas que

    L'on suive une autre route qu'eux,

    Non les brav's gens n'aiment pas que

    L'on suive une autre route qu'eux,

    Tout le monde médit de moi,

    Sauf les muets, ça va de soi.

     

    Le jour du Quatorze Juillet

    Je reste dans mon lit douillet.

    La musique qui marche au pas,

    Cela ne me regarde pas.

    Je ne fais pourtant de tort à personne,

    En n'écoutant pas le clairon qui sonne.

    Mais les brav's gens n'aiment pas que

    L'on suive une autre route qu'eux,

    Non les brav's gens n'aiment pas que

    L'on suive une autre route qu'eux,

    Tout le monde me montre du doigt

    Sauf les manchots, ça va de soi.

     

    Quand j'croise un voleur malchanceux,

    Poursuivi par un cul-terreux;

    J'lance la patte et pourquoi le taire,

    Le cul-terreux s'retrouv' par terre

    Je ne fait pourtant de tort à personne,

    En laissant courir les voleurs de pommes.

    Mais les brav's gens n'aiment pas que

    L'on suive une autre route qu'eux,

    Non les brav's gens n'aiment pas que

    L'on suive une autre route qu'eux,

    Tout le monde se rue sur moi,

    Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi.

     

    Pas besoin d'être Jérémie,

    Pour d'viner l'sort qui m'est promis,

    S'ils trouv'nt une corde à leur goût,

    Ils me la passeront au cou,

    Je ne fait pourtant de tort à personne,

    En suivant les ch'mins qui n'mènent pas à Rome,

    Mais les brav's gens n'aiment pas que

    L'on suive une autre route qu'eux,

    Non les brav's gens n'aiment pas que

    L'on suive une autre route qu'eux,

    Tout l'mond' viendra me voir pendu,

    Sauf les aveugles, bien entendu.

     

     

    Technorati

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  • Petit Portoricain, bien intégré quasiment New-yorkais

    Dans mon building tout de verre et d'acier,

    Je prends mon job, un rail de coke, un café,

     

    Petite fille Afghane, de l'autre côté de la terre,

    Jamais entendu parler de Manhattan,

    Mon quotidien c'est la misère et la guerre

     

    Deux étrangers au bout du monde, si différents

    Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,

    Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle

     

    Un 747, s'est explosé dans mes fenêtres,

    Mon ciel si bleu est devenu orage,

    Lorsque les bombes ont rasé mon village

     

    Deux étrangers au bout du monde, si différents

    Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,

    Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle

     

    So long, adieu mon rêve américain,

    Moi, plus jamais esclave des chiens

    Vite imposé l'islam des tyrans

    Ceux là ont-ils jamais lu le coran ?

     

    Suis redev?nu poussière,

    Je s'rai pas maître de l'univers,

    Ce pays que j'aimais tellement serait-il

    Finalement colosse aux pieds d'argile ?

     

    Les dieux, les religions,

    Les guerres de civilisation,

    Les armes, les drapeaux, les patries, les nations,

    Font toujours de nous de la chair à canon

     

    Deux étrangers au bout du monde, si différents

    Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,

    Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle

     

    Deux étrangers au bout du monde, si différents

    Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,

    Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle.

     

    2002  "Boucan d'enfer"

     

    Technorati

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  • Le vrai titre de cette chanson est :

    Le loup, la biche, et le chevalier

     

    Une chanson douce

    Que me chantait ma maman,

    En suçant mon pouce

    J'écoutais en m'endormant.

    Cette chanson douce,

    Je veux la chanter pour toi

    Car ta peau est douce

    Comme la mousse des bois.

     

    La petite biche est aux abois.

    Dans le bois, se cache le loup,

    Ouh, ouh, ouh ouh !

    Mais le brave chevalier passa.

    Il prit la biche dans ses bras.

    La, la, la, la.

     

    La petite biche,

    Ce sera toi, si tu veux.

    Le loup, on s'en fiche.

    Contre lui, nous serons deux.

    Une chanson douce

    Que me chantait ma maman,

    Une chanson douce

    Pour tous les petits enfants.

     

    O le joli conte que voilà,

    La biche, en femme, se changea,

    La, la, la, la

    Et dans les bras du beau chevalier,

    Belle princesse elle est restée,

    eh, eh, eh, eh

     

    La jolie princesse

    Avait tes jolis cheveux,

    La même caresse

    Se lit au fond de tes yeux.

    Cette chanson douce

    Je veux la chanter aussi,

    Pour toi, ô ma douce,

    Jusqu'à la fin de ma vie,

    Jusqu'à la fin de ma vie.

     

    (Variante pour les 2 derniers:)

     

    O le joli conte que voilà,

    La biche, en femme, se changea,

    La, la, la, la

    Et dans les bras du beau chevalier,

    Belle princesse elle est restée,

    A tout jamais

     

    Une chanson douce

    Que me chantait ma maman,

    En suçant mon pouce

    J'écoutais en m'endormant.

    Cette chanson douce

    Je veux la chanter aussi,

    Pour toi, ô ma douce,

    Jusqu'à la fin de ma vie,

    Jusqu'à la fin de ma vie.

    Paroles: Maurice Pon. Musique: Henri Salvador   1950 Titre original: "ou aussi "Une chanson douce"" © Maurice Pon / Henri Salvador autres interprètes: Nana Mouskouri, Philippe Chatel (1980), Gérard Rinal

    Technorati

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